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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 23:08

Calvin Russell, né en novembre 1948 à Austin (Texas), et mort dans sa ville natale le 3 avril 2011, est un chanteur et guitariste de folk, rock et blues américains.

 

Biographie

 

Sixième d’une famille de neuf enfants, Calvin Russell passe ses cinq premières années quasiment derrière le comptoir du Sho Nuff Café, où son père Red fait la cuisine et où sa mère Daisy est serveuse. À douze ans, Calvin se met à la guitare et rejoint son premier groupe, The Cavemen. À quinze ans, il fugue à San Francisco. Il survit sur la route grâce à de petits boulots et se retrouve plusieurs fois incarcéré pour des délits mineurs d'adolescent.

 

Réfractaire au modèle américain de la réussite financière et sociale, il se marginalise et vend de l’herbe (du cannabis) pour subsister. Arrêté plusieurs fois, il passe une dizaine d'années derrière les barreaux. À la sortie d'un de ses séjours en prison, il se lance dans un périple à travers le Grand Sud et traverse le Rio Grande à Piedras Negras et El Paso. C’est là qu'il commence vraiment à écrire des chansons et à chanter de ville en ville. Il vit en vagabond, mais se fait prendre par les autorités du Mexique, durant l'hiver 1985, avec de l’herbe américaine plein les poches. Inculpé pour importation frauduleuse de stupéfiants il repasse un an et demi dans les geôles du gouvernement mexicain.

 

Lorsqu’il revient à Austin en 1986, il travaille comme plombier, mais continue de traîner dans un milieu marqué par l’alcool et la drogue. Il côtoie de nombreux musiciens, parmi lesquels le légendaire Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russell.

 

Trois ans plus tard, en décembre 1989, au cours d'une soirée d'anniversaire au Continent Club d'Austin fréquenté par de nombreuses gloires locales, Calvin Russell chante dans un coin ses chansons en s'accompagnant d'une guitare acoustique. Personne ne fait attention à lui, sauf Patrick Mathé, le patron de la maison de disques française New Rose, qui se rend régulièrement à Austin. Intrigué autant par le physique du chanteur que par la qualité de ses composition, Patrick Mathé prend contact avec Calvin Russel qui lui laisse une cassette. C'est cette maquette qui donne naissance à l'album A Crack In Time que New Rose publie en France début 1990.

 

L’accueil est excellent et Calvin ne tarde pas à venir en France pour en assurer la promotion. L’année suivante, il sort Sounds From The Fourth World, album de la consécration, également enregistré à Austin avec Joe Gracey. Calvin commence à tourner beaucoup en France, remplissant les clubs, alors qu'au Texas on l’ignore toujours. De nombreuses pages de journaux sont consacrées là-bas à l’étonnante aventure de sa carrière européenne, mais sans profit pour sa musique.

 

En 1992, Calvin Russell revient sur le devant de la scène avec Soldier. Dans le prolongement des deux albums précédents, il l’enregistre encore aux Studios Arlyn, mais la production se fait cette fois sous la houlette de Jim Dickinson, empereur du Memphis Sound qui a travaillé avec Ry Cooder et les Rolling Stones.

 

Début 1994 paraît Le Voyageur, album live enregistré à l’Olympia, l’Élysée-Montmartre, l’Exo 7 à Rouen et le Zig-Zag à Orléans, reflet d’une tournée marathon dans laquelle Calvin Russell a donné en un an 178 concerts en Europe.

 

En 1995 sort le très acclamé Dream Of The Dog, tournant dans sa carrière. Dream Of The Dog est le titre d’une vieille légende indienne. La pochette, qui reproduit les dessins d’une couverture indienne, révèle les origines comanches de Calvin, certains des symboles étant originaires de la tribu de son arrière-grand-mère.

 

L’album suivant Calvin Russell, (enregistré et mixé à Memphis), est résolument blues et comble à la fois ses fans et les puristes. Pour souffler avant de préparer le prochain, c’est un best of que propose Calvin Russell avec This Is My Life, qui comporte cependant trois nouveaux titres : Forever Young, Texas Song et It’s All Over Now.

 

Alors que paraît This Is My Life, au hasard d’un arrêt dans une station-service au Texas, son passé d’adolescent resurgit avec violence. Un policeman remarque la saleté des vitres de sa voiture et lui demande d’en descendre. Quand il découvre qu’il se trouve face à un ancien prisonnier, il appelle les maîtres-chiens par radio. Ils trouvent son herbe. Son passeport est confisqué, et cette peccadille risque d’entraîner l’annulation de tous ses sursis, et dix années de prison. Finalement les choses s’arrangent, avec une mise en liberté semi-surveillée sous réhabilitation.

 

Le 3 avril 2011, il meurt à l'âge de 62 ans d'un cancer du foie.

 

Discographie

 

1989 : Act 1 sous le nom de The characters band

1990 : A Crack In Time

1991 : Sounds From The Fourth World (Il chante à Paris pour la première fois en première partie de Bill Deraime au Bataclan le vendredi 29/11/1991)

1992 : This is your world (New Rose - CD 4 titres)

1992 : Soldier (New Rose) avec Luther et Jim Dickinson

1994 : Le Voyageur (live)

1995 : Dream Of The Dog

1996 : Calvin Russell

1997 : This is my Life (compil)

1999 : SAM

2000 : Crossroads (live)

2001 : Rebel Radio

2004 : A man in full CD+Dvd

2005 : In Spite of it All

2006 : Live at the Kremlin (1992)

2007 : Unrepentant

2009 : Dawg Eat Dawg

2011 : Contrabendo (live enregistré et filmé le 05/12/2007 au Trabendo, Paris) ( XIII BIS RECORDS )

2011 : The last call, in the heat of a night ... (live enregistré le 19/06/2009 à l'Atabal, Biarritz)+ (DVD Unplugged session à l'espace Icare d'Issy-les-Moulineaux le 28/06/2009)

  ( XIII BIS RECORDS )

 

 

English :

 

Calvin Russell (November 1, 1948 – April 3, 2011) was an American blues rock/roots rock singer-songwriter and guitarist.

 

Born Calvert Russell Kosler, at the age of twelve he started to learn guitar and at thirteen joined a band called 'The Cavemen'. In 1989 he met Patrick Mathe of the French record label New Rose. After his first album was released, Russell started touring in Europe in 1990, and became quite popular there while remaining fairly unknown at home.

 

Russell died on April 3, 2011 in Garfield, Texas of cancer at the age of 62.

Discography

 

A Crack in Time (1990)

Sounds from the Fourth World (1991)

Soldier (1992)

Le Voyageur - Live (1993)

Dream of the Dog (1995)

Calvin Russell (1997)

The Story of Calvin Russell - This Is My life (1998)

Sam (1999)

Crossroad (2000)

Rebel Radio (2002)

A Man in Full (2004)

In Spite of It All (2005)

Unrepentant (2007)

Dawg Eat Dawg (2009)

Contrabendo (2011)

 

 

Source : Wikipedia

 

 


 

 

 

Crossroad (Contrabendo Live DVD)

 

 


                                                                                           

Last Night

 

 


                                                                                            

Down Down Down

 

 


                                                                                     

So Blue

 

 


                                                                                

Crack in Time (Live-Acoustic)

 

 


                                                                                       

Crack in Time (Live)1983

 

 


     

Trouble 1994

 

 


                                                                

Soldier

 

 


 

 


     

My Way

 

 

Site Myspace : http://www.myspace.com/calvinrussell

 


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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 23:59

Français :

 

"Sweet Home Chicago" est une des chansons les plus célèbres du bluesman Robert Johnson parue en 1936. Elle est devenue depuis un standard du blues, reprise par un grand nombre de musiciens.

 

La chanson est enregistrée par Robert Johnson en deux prises (mais une seule nous est parvenue) lors de sa toute première session en studio le 23 novembre 1936 à San Antonio, Texas. Elle est éditée en 78 tours par le label Vocalion Records, avec le titre Walkin' Blues sur l'autre face1.

 

Sweet Home Chicago serait une reprise d'un morceau plus ancien, Kokomo Blues de Scrapper Blackwell (1928), aussi attribué à Kokomo Arnold.

 

Cette chanson a notamment été reprise par Junior Parker en 1958, Roosevelt Sykes, Earl Hooker (1970), Robert Lockwood Jr., Freddie King, Magic Sam, Status Quo, Johnny Otis, Fleetwood Mac, John Hammond,Keb Mo, The Radiators, Ben Harper (1992), etc.

 

Eric Clapton, l'a interprétée au International Rock Award en 1990 avec Buddy Guy, Bo Diddley, Lou Reed, Neal Schon, Steven Tyler, Joe Perry, Richie Sambora, Dave Stewart, etc.

 

Buddy Guy et Eric Clapton l'ont également jouée en 2007 au Crossroads Guitar Festival de Chicago en compagnie de Johnny Winter, Robert Cray, Jimmie Vaughan et John Mayer.

 

Sweet Home Chicago est également jouée dans le film The Blues Brothers (1980) par le groupe de blues du même nom. Elle est jouée à la fin du film, lors du grand concert organisé pour récolter des fonds afin de sauver l'orphelinat dans lequel ont été élevés les deux protagonistes.

 

English :

 

"Sweet Home Chicago" is a popular blues standard in the twelve bar form. It was first recorded and is credited to have been written by Robert Johnson. Over the years the song has become one of the most popular anthems for the city of Chicago despite ambiguity in Johnson's original lyrics.

 

The melody was previously used in a number of recorded blues songs, including "Honey Dripper Blues", "Red Cross Blues" and the immediate model for the song: "Kokomo Blues". Some have lyrics of the typical AAB structure e.g.

 

Oh my days are so long, babe, you know my nights are lonesome too

Oh my days are so long, babe, my nights are lonesome too

I can’t find my honey dripper, Lord I don’t know what to do

 

Others have the AB + refrain structure e.g.

 

If anybody don’t believe I’ve got a Red Cross man

Go out in my back yard to get my Red Cross can

 

Oh, baby don’t don’t you want to go

Go with me and my man down to the Red Cross Store

 

Elijah Wald suggested that the Indianapolis-based Scrapper Blackwell was the first to introduce a reference to the relatively close Kokomo, Indiana with this AAB verse

 

Mmmm, baby don't you want to go

Pack up your little suitcase, Papa's going to Kokomo

 

More copied was the version recorded a year earlier in 1927 by Madlyn Davis with the refrain:

 

And it’s hey, hey baby, baby don’t you want to go

Back to that eleven light city, back to sweet Kokomo

 

In 1932, Jabo Williams recorded "Ko Ko Mo Blues," with the same refrain and included the counting line

 

One and two is three, four and five and six

 

In 1933, James Arnold laid claim to the song, styling himself Kokomo Arnold and his version as "Old Original Kokomo Blues".

 

Now one and one is two mama, two and two is four

You mess around here pretty mama, you know we got to go

 

Cryin O, baby don’t you want to go

Back to the eleven light city, to sweet old Kokomo

 

In 1959, Arnold told Jacques Demetre that he had composed "Kokomo Blues". 'The Eleven Light City' was, he claimed, the name of a Chicago drugstore where a girlfriend worked, and 'Koko' their brand name of coffee.

 

Kokomo was a city of little significance to a Southern audience. Papa Charlie McCoy changed the reference to the better known Baltimore. Robert Johnson changed the character of the song to one of aspirational migration, replacing back to Kokomo with to Chicago, and replacing that eleven light city with another migrational goal that land of California.

 

But I'm cryin' hey baby, Honey don't you want to go

Back to the land of California, To my sweet home Chicago

 

Johnson sang this as a refrain, and also as a first verse. Otherwise, his text retained the structure of Arnold's hit record, with similar counting verses:

 

Ooh, baby don't you want to go

Ooh, baby don't you want to go

Back to the land of California, To my sweet home Chicago

 

Now one and one is two mama, two and two is four

I'm heavy loaded baby, I'm booked I've got to go

Refrain

 

Now two and two is four, four and two is six

You gonna keep on monkeying around with your friend, boy, you gonna get your minutes all in a trick

Refrain

 

Now six and two is eight, eight and two is ten

When your wife she trick you one time, she sure gonna do it again

Refrain

 

I'm going to California, from there to Des Moines, Iowa

Somebody will tell me, that you need my help some day

Refrain

 

His guitar accompaniment did not follow Kokomo Arnold's bravura bottleneck guitar, but rather the boogie piano accompaniments by Roosevelt Sykes to the 'Honey Dripper' songs and by Walter Roland to the 'Red Cross' songs.

 

Johnson did not live to enjoy national popularity. If he had become a star with a following in Chicago, he might have altered the chorus with its confusing geographical coupling. As it is, he succeeded in evoking an exotic modern place, far from the South, which is an amalgam of famous migration goals for African Americans leaving the South. To later singers this contradictory location held more appeal than obscure Kokomo. Tommy McClennan's "Baby Don't You Want To Go" (1939)[14] and Walter Davis's "Don't You Want To Go" (1941)[15] were both based on Johnson's chorus. Later singers used Johnson's chorus and dropped the mathematical verses.

 

Johnson recorded the song during his first recording session in November 1936, and it was released on Vocalion Records (catalog number 03601).[16] He gives a stirring performance, with a driving guitar rhythm and a high, near-falsetto vocal. It was a limited release race record, and was not a big-seller. The song's popularity grew only after Johnson's death in 1938.

 

The lyrics only obliquely refer to Chicago itself, in the song's refrain, where the song narrator pleads for a woman to go with him back to "that land of California/ my sweet home Chicago". Indeed, California is mentioned in the song more than Chicago, both during this refrain and in one of the stanzas ("I'm goin' to California/ from there to Des Moines, Iowa"). These perplexing lyrics have been a source of controversy for many years. In the 1960s and 1970s, some commentators speculated this was a geographical mistake on Johnson's part. This is clearly untrue, as Johnson was a highly sophisticated songwriter and used geographical references in a number of his songs. One interpretation is that Johnson intended the song to be a metaphorical description of an imagined paradise combining elements of the American north and west, far from the racism and poverty inherent to the Mississippi Delta of 1936. Like Chicago, California was a common such destination in many Great Depression Era songs, books, and movies. A more sophisticated and humorous interpretation (and one more consistent with all of the lyrics) has the narrator pressuring a woman to leave town with him for Chicago, but his blatant geographic ignorance reveals his attempt at deceit. Another explanation suggests that Johnson was conveying a trip across the country, as mentioned in the line, "I'm going to California/from there to Des Moines, Iowa", and that the end destination was Chicago, Illinois, a state sharing borders with Iowa. There is yet another unverified suggestion in Alan Greenberg's Love In Vain: A Vision of Robert Johnson, that Johnson had a remote relative who lived in Port Chicago, California, which if true would add ambiguity as to which Chicago the lyrics are referring.

 

As the song grew to be a homage to Chicago, the original lyrics that refer to California were altered in most cover versions. The line "Back to the land of California" is changed to "Back to the same old place", and the line "I'm going to California" becomes "I'm going back to Chicago". This altered version dates back to pianist Roosevelt Sykes.

 

California Avenue is a thoroughfare which runs from the far south to the far north side of Chicago. The original road predates Johnson's recording and may have been the subject of the "land of California" references.

 

The authorship of the song is a matter of some dispute. The musical atmosphere of the blues and folk community of the 1930's lent itself to considerable borrowing of music and lyrics back and forth. Reportedly, songs recorded by bluesmen Scrapper Blackwell and Kokomo Arnold bear striking similarity to "Sweet Home Chicago", having been recorded years before.Leroy Carr]'s "Baby Don't You Love Me No More" (Scrapper Blackwell played guitar and accompanied Leroy Carr who played the piano) shares the rhythmic approach and the feel of the initial two verses.

 

As of 2002, the copyright to the song was owned by businessman Stephen LaVere, who in 1973 convinced Johnson's half-sister Carrie Thompson to sign a contract splitting the royalties with LaVere.

 

The list of artists who have covered the song is immense, including Junior Parker (who had a #13 R&B chart hit in 1958 with the song), Magic Sam, Buddy Guy, Earl Hooker, Honeyboy Edwards, Freddie King, Luther Allison, Johnny Shines, Keb' Mo' with Corey Hart, Foghat, Status Quo, Johnny Otis, Fleetwood Mac, Eric Clapton, Stevie Ray Vaughan (who performed it live on August 25-26, 1990 as his closing song with Clapton, Guy, Vaughan's brother, Jimmie, and Robert Cray at Alpine Valley Music Theatre in East Troy, Wisconsin. Stevie Ray would later perish in his fated helicopter crash en route from the show later that night) , The Blues Band, and The Blues Brothers, while The Replacements and Los Lobos each covered it live but never released it. LaVere once remarked "It's like 'When the Saints Go Marching In' to the blues crowd."

 

On February 21st 2012, Barack Obama and Michelle Obama hosted, “In Performance at the White House: Red, White and Blues”, a celebration of blues music held in the East Room of the White House. Later on that night, President Obama, encouraged by Buddy Guy, sang part of Sweet Home Chicago.

 

 

Español  :

 

Sweet Home Chicago es una canción de blues estándar en el formato I-IV-V. Fue registrada, grabada y escrita por Robert Johnson. Con los años la canción se ha convertido en uno de los himnos más populares de la ciudad de Chicago.

Historia

 

La canción es una variación de "Kokomo Blues", una canción popularizada por Scrapper Blackwell, Davis Madlyn y sobre todo por James Arnold. La versión de Arnold, que grabó en 1934 como "Old Original Blues Kokomo", fue un éxito tal que cambió su nombre artístico a Kokomo Arnold.

 

La primera versión grabada de la canción de Scrapper Blackwell, en 1928 se refiere a la ciudad de Kokomo, Indiana, una ciudad bien conocida por el guitarrista. Kokomo fue famoso por su gran número de semáforos. Se sabe que los camioneros como "la ciudad de la luz de freno" ("stop light city").

 

En la versión de Johnson, grabada en noviembre de 1936 y lanzada por Vocalion Records,curiosamente, las letras se refieren sólo indirectamente a Chicago en sí, realmente se refiere a una situación donde el narrador le pide a una mujer que vuelva con el a "ese lugar en California/Chicago, mi dulce hogar", ("that land of California/my sweet home Chicago"). De hecho, California se menciona más en la canción que Chicago, tanto en el estribillo como en una de las estrofas, "Me voy a California y de ahí a Des Moines, Iowa" ("I'm goin' to California/ from there to Des Moines, Iowa"). Estas letras desconcertantes han sido una fuente de controversia durante muchos años. En los años '60 y '70, algunos comentaristas especularon que esto fue un error geográfico por parte de Johnson. Esto es claramente falso, ya que Johnson era un compositor muy sofisticado y utiliza referencias geográficas en varias de sus canciones. Una interpretación es que en la canción Johnson pretende hacer una descripción metafórica de un paraíso imaginado que combina elementos de América del Norte y el oeste, lejos del racismo y la pobreza inherente al Delta del Mississippi de 1936.

 

Al igual que Chicago, California, fue un lugar común, en muchas canciones, libros y películas que tratan sobre la Gran Depresion. Otra posible interpretación es que el narrador pretende presionar a una mujer para irse con él a la ciudad de Chicago, pero su flagrante ignorancia geográfica revela su intento de engaño.

 

Otra explicación sugiere que Johnson estaba relatando un viaje por todo el país, como se menciona en la línea, "me voy a California y de ahí a Des Moines, Iowa", y que el destino final fue en Chicago, Illinois

 

Una versión no verificada de la historia que planteo el director cinematográfico Alan Greenberg en su libro "Love In Vain: A Vision of Robert Johnson" dice que Johnson tenía un pariente lejano que vivía en Puerto Chicago, California, lo que supone una ambigüedad en el uso de la palabra "Chicago" pudiendo ser usada para cualquiera de los dos sitios.

 

A medida que la canción llegó a ser un homenaje a Chicago, la letra original que se refiere a California fue alterada en la mayoría de versiones. La frase "Volver a la tierra de California" ("Back to the land of California") cambia a "Volviendo al viejo lugar de siempre" ("Back to the same old place"), y la frase "Voy a California" ("I'm going to California") se convierte en "Voy a regresar a Chicago" ("I'm going back to Chicago"). Esta versión modificada se atribuye al pianista Roosevelt Sykes.1

 

La lista de artistas que han versionado la canción es inmensa, incluyendo a Magic Sam, Buddy Guy, Honeyboy Edwards, Freddie King, Foghat, Status Quo, Johnny Otis, Fleetwood Mac, Eric Clapton, Stevie Ray Vaughan y The Blues Brothers.

 

 

Source : Wikipedia

 

 


 

 

                                                                               "Sweet Home Chicago" (Eric Clapton, Robert Cray, Buddy Guy, Hubert Sumlin & Jimmie Vaughan)

 


                                                                                                                                                                                                                                       

Blues Brothers - Sweet Home Chicago

 

 


                                                                                                                                                 

Robert Johnson - Sweet Home Chicago

 

 


                                                                                                    

Eric Clapton - Sweet home Chicago

 

 


                                         

Barack Obama chante Sweet Home Chicago avec Mick Jagger et BB King

 

 


                                                                                         

Robert Lockwood, Jr. - Sweet Home Chicago

 

 


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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 13:37

Hermeto Pascoal (né le 22 juin 1936) est un compositeur et multi-instrumentiste brésilien né à Arapiraca, dans l'État d'Alagoas, au Nord-Est du Brésil.

 

Présentation

 

C'est un musicien et compositeur prolifique qui transcende toutes les tentatives de catégorisation. Il utilise souvent des instruments peu usuels : des théières, des jouets d'enfants, des boîtes en plastique, des objets trouvés ici ou là, voire (sans leur faire de mal) des animaux vivants. Il emploie la nature comme base de ses compositions, comme dans Música da Lagoa où les musiciens immergés dans un lagon font des bulles et jouent de la flûte. C'est un soliste énergique et virtuose qui peut jouer avec facilité de presque n'importe quel instrument : les instruments à clavier, le bandonéon, le saxophone, la guitare, la flûte, divers cuivres, les percussions et divers instruments folkloriques. Lors d'une émission télévisée brésilienne, en 1999, il a chanté dans une tasse la bouche partiellement immergée dans l'eau.

 

Compositeur prolifique, il s'est rendu célèbre par son projet Calendário do Som dans lequel il a composé une chanson par jour, afin que tout le monde en ait une pour son anniversaire.

 

Connu sous les noms o bruxo (le sorcier), o mago (le magicien) ou o campeão (le champion), Hermeto Pascoal est albinos. Il fut ridiculisé dans son enfance et a dit apprécier les États-Unis car il s'y sent respecté pour sa musique et n'y est pas considéré comme un « monstre » par les gens dans la rue. Il est cependant aujourd'hui bien connu et très respecté dans son pays. Il vit avec sa femme, Aline Morena dans la ville natale de cette dernière, Curitiba, la capitale de l'État de Paraná.

[modifier] Biographie

 

A dix ans, il a commencé à jouer de la flûte et de l'accordéon, et s'est rapidement produit en duo avec son frère aîné, José Neto. En 1950, la famille déménagea à Recife où les deux frères jouèrent ensemble de l'accordéon pour des radios locales.

 

La carrière d'Hermeto a vraiment débuté en 1964, quand il a joué dans plusieurs enregistrements de musique brésilienne avec des groupes relativement petits. Ces albums, aujourd'hui classiques, et les musiciens qui y ont participé (notamment Edu Lobo, Airto Moreira, Elis Regina, Cesar Camargo Mariano) ont créé de nouvelles directions qui allaient avoir une grande influence sur le jazz brésilien post-bossa.

 

Il commença à être connu internationalement après que Miles Davis l'a invité en 1970 à participer à l'album enregistré en studio Live-Evil, dans lequel il joua plusieurs de ses propres compositions. Miles Davis a alors dit qu'Hermeto Pascoal était « le plus impressionnant musicien du monde. » Des collaborations ultérieures ont inclus des musiciens brésiliens tels que Airto Moreira et Flora Purim. A partir de la fin des années 1970, il s'est essentiellement produit avec ses propres groupes, jouant dans nombre de lieux prestigieux, notamment au Festival de Jazz de Montreux en 1979.

 

Discographie

 

* Hermeto (1970, réédité en CD avec le titre Brazilian Adventure)

* A Música Livre De Hermeto Pascoal (1973)

* Porco Na Festa // Rainha do Mar (single) (1975)

* Slaves Mass (1976)

* Zabumbê-Bum-Á (1979)

* Ao Vivo Montreux Jazz Festival (1979)

* Cérebro Magnético (1980)

* Lagoa Da Canoa, Município De Arapiraca (1984)

* Hermeto Pascoal & Grupo (1982, réédité en CD avec le titreThe Legendary Improviser)

* Brasil Universo (1986)

* Só Não Toca Quem Não Quer (1987)

* Hermeto Solo - Por Diferentes Caminhos (1988)

* Mundo Verde Esperança (1989, non édité)

* Festa dos Deuses (1992)

* Eu E Eles (1999)

* Mundo Verde Esperança (2004)

* Chimarrão com Rapadura (2006, avec Aline Morena)

 

Extras

 

* Natural Feelings (1970)

* Seeds On The Ground - The Natural Sounds Of Airto (1971)

* Stone Alliance - Hermeto e Márcio Montarroyos (1980)

* Montreux Jazz Festival (1982)

* Instrumental No Ccbb - Renato Borghetti e Hermeto Pascoal (1993)

* Brasil Musical - Série Música Viva - Pau Brasil e Hermeto Pascoal (1996)

 

Apparitions

 

* Conjunto Som 4 (1964)

* Sambrasa Trio Em Som Maior (1966)

* Quarteto Novo (1967)

* Brazilian Octopus (1969)

* Miles Davis, Live-Evil (1970)

* Duke Pearson, It Could Only Happen With You (1970)

* Airto Moreira, Natural Feelings (1970)

* Airto Moreira, Seeds On The Ground (1971)

* Di Melo, (1975)

* Cal Tjader, Amazonas (1975)

 

SOURCE : WIKIPEDIA

 

 

 

                                                                    

Música da Lagoa

 

 


                                                          

Viagem (1986)

 

 


                                                                    

Escuta Meu Piano (1979)

 

 


                                                                

Hermeto Pascoal toca no Showlivre.com/2004

 

 


                                                                 

Violão Campeão (1985)

 

 


                                                                

Fátima

 

 


                                                                

Campinas

 

 


                                                               

Tokyo 2004

 

 


                                                               

Certeza

 

 

Site Officiel : http://www.hermetopascoalealinemorena.com.br/english/index.asp

 

 


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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 23:15
Charlie Patton, mieux connu sous Charley Patton (né à Bolton dans le Mississippi en 1891 et mort à Indianola également dans le Mississippi le 28 avril 1934) était un guitariste et chanteur de Delta blues américain. Patton est aujourd'hui considéré comme le "Père du Delta Blues" et est une des figures antérieures les mieux connues de la musique populaire américaine.

Enfance

Élevé parmi ses onze frères et sœurs, Charley Patton vécut la plupart de sa jeunesse à Hinds County, Mississippi avec ses parents, Bill et Annie Patton. En 1900, à l'âge de 9 ans, la famille de Charley Patton se déplaça dans la plantation Will Dockery, dans le Delta du Mississippi. C'est à cet endroit que Patton développa son amour pour la musique. En 1905, à l'âge de 14 ans, Patton commença à prendre des leçons de guitare auprès d'Earl Harris, qui lui apprit la chanson You Take My Woman and Maggie. En peu de temps, il commença à jouer du blues. A Dockery, Patton tomba sous le charme du musicien Henry Sloan, qui avait un style peu commun, considéré aujourd'hui comme la première forme de blues. Patton suivit Henry Sloan dans la tournée de ses spectacles, et à l'âge de 19 ans, il était déjà devenu compétent en tant qu'interprète et compositeur de chansons, ayant déjà composé le Down the Dirt Road Blues et sa chanson fétiche Poney Blues. En grandissant, Patton se détermina à quitter le Sud et son racisme, thème récurrent dans ses paroles. Dans ses chansons, Patton évoque souvent les conditions brutales et difficiles dans lesquelles vivaient les Noirs au sud des États-Unis.


Ses débuts

Patton était un musicien qui n'avait de cesse de voyager de ville en ville, gagnant difficilement toutefois sa vie, tout au long du Mississippi. À mesure qu'il commença à devenir populaire, il traversa la Géorgie, le Texas, le Tennessee, le Missouri et l'Illinois. En 1910, Patton était reconnu en tant qu'interprète et compositeur de chansons, ayant déjà à son actif Down the Dirt Road Blues, Banty Rooster Blues et sa chanson fétiche Poney Blues. Il fréquenta au bout d'un certain temps Willie Brown, un guitariste qui deviendra plus tard un personnage récurrent dans sa carrière et dans ses enregistrements. La musique de Patton finit par trouver quelque écho : en 1913 le guitariste Tommy Johnson, s'étant déplacé du côté de Dockery, y joua Delta Blues mais égalementla chanson emblématique de Patton Poney Blues. En 1914, Patton travailla musicalement avec des membres de la famille Chatmon, notamment les piqués et les glissés. Il est à noter que Bo, Sam, Lonnie Chatmon et le guitariste Walter Vinson connurent plus tard le succès sous le nom de Mississippi Sheiks. Bo Chatmon a également enregistré beaucoup de titres comme soliste, sous le nom de Bo Carter. Patton continua de jouer autour du Delta, allant au nord à Memphis, dans l'Arkansas ainsi qu'en Louisiane. Cependant, en 1926, un jeune musicien, Robert Johnson, se mit à donner plusieurs concerts, essayant de s'améliorer techniquement auprès des guitaristes les plus aguerris.


Sa carrière de bluesman

Patton a fait son premier enregistrement en juin 1929 a Richmond Indiana, avec quatorze chansons sur des 78 tours pour H.C Speir, un propriétaire de magasins de disque qui était aussi le scout régional de la maison de disque Paramount pour ce qu'on appelait « race records. » Grâce au succès de sa session initiale, il fut invité quatre mois plus tard au nouveau studio de Paramount a Grafton, Wisconsin, où il enregistra vingt-huit chansons additionnelles. Le finger-picking polyrythmique de Patton, accompagnée par le tapping du corps de la guitare, créa une mélodie complexe de danse dont le musicien pouvait jouer pour trente minutes ou plus. Son House, qui enregistra une session de 1930 avec Patton et Brown se rappela que Patton rigolait avec l'audience en jouant la guitare derrière son dos ou entre ses genoux. Patton a inclus des symboles régionaux dans ses chansons, des endroits auxquels dont les acheteurs de disque locaux seraient familiarisés, y compris une chanson inspiré de Moorehead, Mississippi intutlé « Where the Southern Crosses The Dog » et une chanson inspirée de la ferme Parchman intitulé « A Spoonful Blues. » Contrairement a d'autres artistes de son temps comme Leadbelly, Patton avait de la difficulté a venir chercher le public blanc, donc ses enregistrements étaient dirigés plutôt aux acheteurs du pop rural contemporain Afro-américains. La dernière session d'enregistrement de Patton était à New York City en février 1934, deux mois avant sa mort.


Sa mort

Le 28 avril 1934, Charley Patton meurt d'une crise cardiaque, à la plantation Heathman-Dedham près d'Idianola, Mississippi. Sa tombe se situe à Holly Ridge Mississippi, et l'inscription de sa pierre tombale reconnait son rôle primordial dans le développement du Delta Blues. Sans voir là une relation de cause à effet, notons plutôt son net penchant pour l'alcool et un tempérament bagarreur qui ne l'aurait de toute façon pas aidé à vivre beaucoup plus longtemps. L'homme qui a été marié huit fois durant sa courte vie, est reconnu aujourd'hui comme le premier grand Delta blues man.


Artiste rugueux, de style comme de caractère, Charley Patton s'affirme comme le fondateur du Delta Blues en influençant les grandes figures du genre comme Big Joe Williams, Bukka White ou Robert Johnson.Son style varié y comprit le blues, le Gospel, le ragtime, le country, le folk et les chansons populaires. Ses prestations publiques, dynamiques et extravagantes, accentuées par un chant brut et un jeu de guitare percutant contribuèrent à son succès. La complexité de sa voix, accompagnée par sa guitare, produisait des contrepoints rythmiques. Il était un interprète et un musicien souple et dynamique, ayant un don pour le récit personnel et composait plusieurs ballades décrivant des évènements courant dans le monde. Sa chanson "High Water Everywhere" décrivait une inondation de la Riviere Mississippi, et évoqua la souffrance éprouvée par les citoyens de Delta. Le pouvoir de sa voix est souvent plus évident dans sa musique plus gospel. La musique de Patton reflète la technique et l'esprit des spirituals de la période de l'esclavage ("Mean Cat Blues"), la danse country ("Revenue Man Blues") les antécédents du blues et l'influence du ragtime ("Hang it on the Wall") et la musique populaire "Some These Days I'll be Gone".) La musique de Patton démontrait les similarités essentielles entre le blues et la musique religieuse afro-américaine.


Guitare

Ses techniques de guitare étaient très variées: utiisants nombreux tunings, clefs, le bottleneck et différentes techniques de picking. Les techniques de guitare de Patton nous offrent un regard du début de la guitare country-blues et aussi en fonction de son répertoire et du son de sa guitare. Son approche à la guitare provient de l'influence populaire du banjo et du piano. En jouant, il n'était jamais pressé et son pouvoir rythmique était accentué par des variations constantes et des accents surprenants. Il faisait souvent des pauses en jouant, créant des moments de tension qui se transformaient avec une emphase complètement différente.

Héritage

* Sa vie, sa musique et sa mort en ont fait une légende pour plusieurs générations de bluesmans et de rockeurs. Les chansons hypnotiques à trois accords de Patton ont profondément influencé John Lee Hooker de Clarksdale, qui a enregistré sa propre version de la chanson "Pea Vine Blues" de Patton.
* Bukka White a déjà cité son « désir de devenir un homme aussi célèbre que Charley Patton » et a aussi démontré un penchant similaire pour jouer des chansons de danses pour des périodes prolongées.
* Robert Palmer considère Charley Patton comme un des musiciens américains les plus importants du vingtième siècle.
* Bob Dylan a dédié sa chanson "High Water (For Charley Patton)" a Charley Patton sur son disque Love and Theft, de 2001. Il stipula : "If I made records for my own pleasure, I would only record Charley Patton songs."
* Le chanteur francais Francis Cabrel fait référence a Charley Patton dans sa chanson "Cent Ans de Plus" sur son disque "Hors-Saison" de 1999. Cabrel cite Patton comme une des ses influences blues principaux, comprenant aussi Son House, Blind Lemon Jefferson, Robert Johnson, Howlin' Wolf, Blind Blake, Willie Dixon et Ma Rainey.
* En 2005, le chorégraphe Ralph Lemon fut inspiré du bluesman Charley Patton pour la production de la troisième partie de Geography Trilogy, intitulée "Come home Charley Patton." La pièce conteste le fait que les corps autodéterminant, produits historiquement, signifiant des cultures qui sont venues ou ont été apportées de force à ces rivages, documente les États-Unis non en textes multiculturels, mais dans les rédactions et les répétitions de la résistance. Cette pièce documente les injustices, et la violence raciale de l'histoire américaine.
* Le groupe Indie rock, Gomez a enregistré une chanson sur leur album de 2006 How We Operate, intitulé "Charley Patton Songs".
* Il y a une photographie de Charley Patton dans le studio d'enregistrement du groupe The White Stripes pour leur album Icky Thump.
* Jule Brown a enregistré un arrangement de "Green River Blues" de Patton, sur son album "Smoke and Mirrors" en 2006.

 

Source : Wikipedia





Pony Blues





Magnolia Blues




Moon Goin Down (1929)




Shake it and Break it




Last session 1934 Part 1(Jersey Bull Blues)


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